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La Charité sur Loire

Les chambres d'hôtes de La Cuvellerie sont à 9 km de la ville de La Charité sur Loire, site clunisien et ville du livre ancien.

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La Charité-sur-Loire s'est développée autour d'un prieuré clunisien et de deux églises érigées par les moines en 1059, le tout protégé par des remparts. L'église Notre-Dame, la plus grande d'Europe après celle de l'abbaye de Cluny, est édifiée à partir du XIe siècle. Le prieuré bénédictin devient rapidement l'un des plus beaux, des plus riches et des plus renommés d'Europe. Le pape Pascal II le consacre en 1107[4]. Il compte près de 400 dépendances dans tout le monde chrétien jusqu'aux portes de la Terre Sainte à Constantinople. Aujourd'hui, subsiste le chœur et l'abside du monastère prioral.

La charte de fondation du prieuré, ainsi que des sources plus récentes, notamment celles d'un moine écrivant au XIIe siècle, exposent les conditions de construction du prieuré : l'évêque d'Auxerre Geoffroy de Champallement offre en 1059 à l'abbé Hugues de Cluny avec l'assentiment du comte de Nevers Guillaume Ier et celui du seigneur donateur de La Marche, les bâtiments d'une église ancienne, ruinée, dédiée à la Vierge Marie, avec les terres qui en dépendent, en un lieu nommé "Neyr".

La naissance du prieuré de La Charité s'inscrit dans un mouvement de réforme monastique inspiré par l'abbaye de Cluny et qui concerna ensuite l'Église catholique tout entière à l'instigation de Léon IX, pape de 1049 à 1054, puis de Grégoire VII, ancien moine de Cluny, pape de 1073 à 1085. La naissance du prieuré de La Charité s'inscrit dans ce mouvement, les clunisiens formant une ecclesia cluniacensis ("église clunisienne") avec à sa tête l'abbaye-mère de Cluny qui essaime dans la région et bien au-delà (Angleterre, Italie, Suisse, péninsule ibérique, Allemagne) abbayes-filles et prieurés.

Au XIIe siècle, La Charité règne sur 45 monastères et 400 dépendances et obédiences en France et dans toute l'Europe.

L'abbé Hugues de Cluny confie la construction du prieuré à Gérard de Cluny, frère convers d'origine nivernaise, moine voyageur et parfois ermite, qui vivait aussi par moments au monastère Saint-Sauveur de Nevers. C'est sous sa direction que sort de terre le prieuré de La Charité dont il confie la direction à Vilencus, premier prieur de la Charité donc ; lui-même se retire au prieuré de Joigny, dont il deviendra prieur, avant toutefois de revenir finir ses jours au prieuré de La Charité ; il est enterré le 6 décembre 1102 derrière le grand autel de l'église prieurale.

Le prieuré de La Charité essaime en Angleterre (après la conquête par Guillaume le Conquérant), au Portugal, près de Constantinople, occupant une position éminente parmi les dépendances de Cluny et justifiant son surnom de « fille aînée de Cluny ». En 1559, le prieuré est victime d'un grave incendie ; l'église prieurale est sommairement réaménagée sous le priorat de Robert de Lenoncourt (1538-1551).

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