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A savoir...

atelier encadrement d'art dans la Nièvre

Qu’est ce que l’encadrement d’art ?

L’encadrement d’art c’est la manière de mettre en valeur des œuvres et des objets d’arts comme des peintures, des toiles, des photographies, des aquarelles, des peintures à huiles, des gravures, des lithographies, …

C’est également protéger l’œuvre ou l’objet afin qu’il ne subisse pas les dégradations liées aux temps et aux causes extérieures comme l’humidité, la luminosité ou le toucher.

L’encadrement étant là pour mettre en valeur, il ne doit donc pas être plus imposant et visible qu’elle. Il doit être esthétique et de qualité pour être en accord avec la valeur mais doit se faire oublier pour que l’on admire seulement le sujet. Il est là pour le mettre en avant visuellement.

Toute œuvre d’art ou objet d’art peut être encadré sur-mesure.

Pour encadrer une œuvre, il faut prédéfinir des choix quant au cadre. Quel type de cadre vous allez choisir ? Une marie-louise, un entre-deux verres ou encore une caisse américaine ?

De quel couleur sera-t-il ? Le choix de la couleur est primordial. Pour une œuvre claire, on choisira un encadrement plutôt foncé et au contraire pour un sujet foncé on choisira un encadrement plutôt clair.

La couleur du cadre peut être un rappel d’une couleur présente dans l’œuvre cependant si c’est une couleur présente majoritairement on évitera de choisir celle-ci pour le cadre. Le but n’est pas que le sujet se fonde ou se confonde avec le cadre, le cadre n’est là que pour sublimer l’œuvre elle-même et la faire ressortir.

Le choix de la baguette doit lui aussi être coordonné, elle doit sublimer l’œuvre et ne pas l’étouffer.

L’encadrement d’œuvre d’art c’est donc harmoniser tous les éléments de la confection du cadre afin de sublimer le sujet qui sera exposé.

Conservation et restauration

Tous les sujets sont précieux.

Tout document se détériore avec le temps. Un bon encadrement évite ce processus de dégradation et protège l’œuvre. On aurait tort de penser que seuls les documents dignes d’entrer dans un musée méritent d’être traités avec précaution. Une photo de famille, un diplôme ou un dessin sont toujours pour la personne qui les fait encadrer un sujet précieux, qu’il faut protéger.

  • Lumière :            

Les rayons UV jaunissent le papier et ternissent les couleurs. Les verres anti-UV filtrent les rayons UV responsables du vieillissement.

  • Acidité :

L’acidité contenue dans le papier et surtout les cartons attaque le sujet et le «brûle» en provoquant des taches jaunâtres. Il convient d’employer au minimum des cartons neutres ou au mieux de qualité «Conservation».

  • Micro-organismes et salissures :

Les insectes et leurs larves mangent le papier et le couvrent de salissures, c’est pourquoi l’œuvre doit être enfermée dans un « paquet » bien hermétique.

  • Polluants externes :

Les fumées et les polluants volatiles contenus dans les produits ménagers détériorent le papier, les pigments et les encres. Certains cartons dotés de pièges moléculaires (zéolithes) emprisonnent tous les gaz acides environnants (Ozone, acide citrique, acide potassique etc).

C’est pourquoi : 

La protection est assurée par l’encadrement

La conservation préventive directe réduit les risques de dégradation par la poussière, les champignons, …

La conservation indirecte est assurée par la protection à l’environnement : lumière, humidité, …

La restauration, directe et facultative, a essentiellement pour but de facilité la lecture. Elle s'attache aux principes suivants :

  • La lisibilité de la restauration exige que la partie restaurée puisse se distinguer de la partie originale, par la variation du rendu ou du matériau.
  • La réversibilité impose l'utilisation de techniques ou de matériaux qui puissent être éliminés dans le futur par une autre restauration. D'un point de vue chimique, la réversibilité signifie qu'une résine pourra être solubilisée dans le même solvant que celui qui a permis sa mise en œuvre. Si ce principe n'est pas respecté, des dégâts irréversibles peuvent être causés.
  • La compatibilité des produits de restauration avec les matériaux originaux, fait appel à une compréhension poussée de la chimie et de la physique des matériaux en présence.
  • La stabilité dans le temps des interventions et la stabilité physico-chimique des matériaux introduits sur l'objet, est indispensable pour la pérennité des œuvres restaurées.
  • Le respect de la création originale interdit au restaurateur toute re-création d'un élément disparu sur lequel il ne dispose pas d'une documentation historique certaine.

Il faut protéger avant tout !

Histoire brève de l'encadrement

La première trace connue remonte en préhistoire, en l’an 2000 avant J.-C. en Suède. Un dessin sur pierre est représenté avec un cadre, car il est cerné sur chacun des 4 côtés par des traits. À cette même époque, existent à Cnossos, en Crète, des fresques peintes sur les murs, également entourées de larges bordures de tons unis.

A l’antiquité, au 1er siècle de notre ère, nous sont parvenus les portraits du Fayoum provenant d’une région du delta égyptien, œuvres réalisées par des chrétiens Coptes influencés par l’art d’Alexandrie. Ces portraits peints sur des planchettes étaient fixées par le suaire sur le visage du mort qu’ils représentaient, ils étaient entourés de baguettes de bois. Ce sont donc vraiment à cette époque les vrais précurseurs de nos cadres actuels. Au 2ème siècle de notre ère, les peintures chinoises sur soie ou sur papier étaient entourées de bandes de soies ou de papier.

Au moyen âge, du début du 4ème siècle jusqu’au milieu du 15ème siècle, commence une activité artistique intense, en France romane. De nombreuses fresques et de nombreux bas-reliefs sont entourés de bordures. Au 7ème siècle, l’Islam développe un art qui prend tout de suite une grande importance, mais la religion Islamique interdisant tout reproduction corporelle, les artistes entourent leurs réalisations de larges bordures composées de motifs géométriques, de fleurs ou d’oiseaux. Les premiers cadres en bois qui apparaissent vers l’année 1120. Ce sont de véritables constructions allant d’une petite dimension pour les petites peintures, à de très grandes dimensions pour les retables d’églises ou de cathédrales. Ils sont peints ou sculptés mais restent extrêmement simples. Dans certains cas ces travaux prennent l’apparence de véritable monument d’architecture. Cet ensemble de panneaux peints ou sculptés, liés entre eux et comprenant en général des volets qui peuvent se replier sur une partie centrale prennent le nom de polyptyques. Lorsqu’ils se composent de deux panneaux on les appelle diptyques, et de trois panneaux les triptyques.

A la Renaissance, les cadres s’enrichissent vers 1520, de sculptures dans le bois, représentant entre autres des fruits. Ils sont toujours dorés, mais s’y ajoute de la couleur. Des artistes de renom se chargent de leur encadrement, Botticelli lance la mode du “Tondo”, qui est un cadre rond, au large profil doré et très. C’est également à cette époque, en Italie, que les cadres deviennent des monuments d’orfèvrerie et de sculpture. Des cadres plus petits et plus facilement transportables apparaissent et annonce la future peinture de chevalet. Les baguettes d’encadrement adoptent au fil du temps les styles des différentes époques, chaque style marque son encadrement, l’encadrement d’œuvre d’art va prendre une grande place et se décliner à l’infini.
 

Un saut s’est produit à l’époque moderne, depuis la fin du 18ème siècle, les tableaux et les cadres ont été conçus d’une manière toute nouvelle, puisqu’il ne s’agissait plus de satisfaire les commandes raffinées des aristocrates. De nombreux cadres sont signés dans la période antérieure à la Révolution Française, et qu’il y a fort peu de signatures après celle-ci. Non pas que les fabricants de cadres aient eu alors une moindre conscience de leur valeur, mais simplement parce qu’on ne donnait plus à ces artisans d’élite qu’un très petit nombre de cadres à sculpter.
 

Les cadres du 19ème siècle sont presque exclusivement une marchandise coupée et collée vendue au mètre. L’ornementation est faite de diverses matières malléables appliquées sur des bois profilés ; les cartouches sont rapportés après collage sur les assemblages des angles.
 

La diversité des encadrements réalisés au 19ème au début du 20ème siècle ne permet pas de les ramener à un petit nombre de concepts directeurs.
 

Le « cadre impressionniste » démontre aussi la fin de la fonction originelle du cadre, la bordure, l’enveloppe, une mise à distance significative. Cet élément intermédiaire entre un environnement banal et la sphère particulière de perception qu’est le tableau se traduisait par l’architecture générale, les structures architectoniques et l’ornementation du cadre. Depuis le 19ème siècle, ces traits ont perdu le sens qui les unissait en faveur de constructions esthétiques originales.
 

Celles-ci ne provoquent plus qu’une impression d’ensemble, artistique ou historique, en manifestant simplement un décor subordonné au goût et à l’impression que l’encadreur éprouve devant chaque tableau.
 

Il existe certes toujours des formes typiques : citations, réalisations pittoresques et ornementales dotées d’un grand charme, mais le caractère de plus en plus subjectif du tableau ne permet plus de développer une caractéristique bien frappée des encadrements.

Le sujet autonome ne se soumet à aucun cadre.


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